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Le jeune Pierre Aubin, 17 ans, d’Enghien (Seine-et-Oise), élève à l’École Boule à Paris, où il se spécialise sur la sculpture sur bois, semble déjà affirmer une certaine personnalité par variété en peinture, où l’abstrait se détache du classique. Il est encore soumis à l’influence de ses professeurs, et son épanouissement ne pourra se révéler que lorsqu’il aura toute liberté d’action. Plusieurs tableaux sur les 50 qu’il a réalisés, ont obtenu l’attention des visiteurs : Floralies, composition florale agréable où, par transparence, l’on remarque nettement le mélange des fleurs multicolores ; et plusieurs paysages de sa région natale. Pierre Aubin, qui peint depuis cinq ans, s’affirmera certainement et nous aurons l’occasion plus tard de le retrouver avec plaisir.
L’Est Républicain 06 02 1960 Belfort (Territoire de Belfort) « Pierre Aubin expose Galerie Barbier-Bourquin du 30 janvier au 5 février 1960 ». Peintures exposition particulière du 19 décembre au 4 novembre.
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Pierre Aubin expose une belle taille directe sur La Danse

Hebdomadaire 93 Actualités 1963 Le Bourget (Seine-Saint-Denis) Huitième Salon Arts Formes Couleurs « Exposition d’Art du Bourget »
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Pierre Aubin, qui est pourtant d’Enghien-les-Bains, réserve à Belfort et à la ville voisine de son domicile, le Bourget, l’exclusivité de ses exploitations.
Les belfortains qui l’ont vu, il y a quatre ans, pourront juger de son évolution, de son épanouissement, dans l’exposition qu’il fait actuellement à la Galerie Barbier-Bourquin, boulevard Carnot. Après avoir accompli quatre années à l’école Boule, à Paris, le jeune artiste, il n’a que 22 ans, est entré aux Beaux-Arts où il suit les conseils de Monsieur Leygue dans la section de sculpture dont il prépare actuellement le prix de Rome.
Intelligent, cultivé, profond, il voyage beaucoup, travaille aussi souvent en dehors des Beaux-Arts. Son exposition comporte 70 dessins au croquis et une vingtaine de plâtres. Ses dessins, comme une sculpture dont on peut voir d’excellentes reproductions photographiques, montrent une excellente recherche de l’harmonie dans les formes tout en conservant l’expression du mouvement du corps humain. Il dessine et il sculpte, en effet, surtout des nus, mais des têtes sont aussi remarquables d’expression.
Il dessine, en effet, beaucoup plus qu’il ne peint ; ses croquis de femmes à peine esquissés, souvent à la sanguine, sont fort bien exécutés, et témoigne d’un talent certain qui se traduit par la pureté des lignes, la pureté du dessin.
Comme tous les jeunes artistes, Pierre Aubin est toujours à la recherche de moyens nouveaux d’expression ou de style et il expose aussi quelques pastels gras et des encres de Chine mais son talent s’exprime mieux dans la simplicité, qui est presque toujours la difficulté, que dans la recherche des couleurs. Il donne pourtant des œuvres très valables, notamment quelques intérieurs et surtout des vieilles demeures ou des églises. je vous
L’Est Républicain 1964 Belfort (Territoire de Belfort) « Pierre Aubin expose Galerie Barbier-Bourquin. Un talent qui s’épanouit » Exposition dessins sculptures du 10 au 20 juin 1964
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Le neuvième Salon Arts Formes Couleurs se tient à l’Hôtel de Ville actuellement. Il regroupe une centaine d’artistes, peintres, sculpteurs et céramistes. Pierre Aubin, bien connu à Enghien, y expose quatre sculptures et trois dessins. Pour les premières intitulées Figures couchées, Buste, Figure et Buste, Pierre Aubin a obtenu la Médaille d’argent de sculpture. Ses dessins (deux petites sanguines et une pochade) sont également remarquables.
Hebdomadaire 93 Actualités 1964 « Une médaille d’argent de sculpture à Pierre Aubin au Bourget »
                                                  
Le jury décerna la médaille d’argent du Conseil [
Salon artistique du Bourget] à Pierre Aubin débordant de vitalité créatrice.
L’Écho d’Enghien-Montmorency 1964
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Depuis quelques temps déjà, les jeunes ont renouvelé leur exposition permanente, dans les vitrines du Colisée [cinéma]. Il s'agit cette fois d'une exposition entièrement assurée par l'un d'eux, élève des Beaux-Arts de Paris. Rien de sensationnel peut-être mais comme toujours l'ensemble est attachant parce que, précisément, il reste à l'échelle du possible. La qualité est présente, mais elle n'écrase pas, elle invite plutôt à prendre le crayon ou le pinceau et à suivre à son tour les traces de ces jeunes artistes. Insensiblement, on se familiarise avec leur exposition. On la regarde, on en parle, quelques minutes seulement mais elle ne passe pas inaperçue. Il faut de l'audace pour affronter le public, même anonymement, comme c'est la règle ici. Règle sévère d'ailleurs et qui exige un certain idéal, puisqu'il s'agit de montrer ce qui se fait et non pas de vendre ou de faire sa petite publicité.
Le thème choisi est celui du carnet de croquis. Le jeune parisien présente les feuilles séparées, choisies dans ce qu'il a de meilleur. Crayons ou sanguines, ses tableautins, réalisés rapidement au cours d'un déplacement à l'étranger ou dans la vie quotidienne, atteignent parfois une classe indiscutable. Dans deux ou trois vitrines, on retrouve des scènes d'intérieur, "croquées" dans un vieux café du quartier des Beaux-Arts. L'atmosphère très spéciale du lieu est parfaitement saisie, avec ces petits détails caractéristiques qui font tout le charme de ces rendez-vous de la gente estudiantine. C'est, à notre avis, avec quelques croquis, de paysages ou de monuments, ce qui domine dans cette nouvelle exposition. Le trait est net, pas de détails inutiles, ce qui n'empêche pas que tout est parfaitement reconnaissable. L'ambiance enfin est bien rendue. L'auteur de ces charmants feuillets est un jeune sculpteur dont le talent est déjà remarquable.
La Voix du Nord 1965 Roubaix « En effeuillant un carnet de croquis » rédigé par Etienne. Reproduction « Vieille Maisons » signé en bas à gauche P. Aubin 1963 (Ph. N.E.).
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Le jeune sculpteur Pierre-Pascal Aubin, fils de Mme Aubin, bien connue et estimée dans la région, vien
t de remporter un brillant suc­cès à Franconville [Val d'Oise]. A l'occasion du 7e Salon qui avait eu lieu en juin dernier, un con­cours avait été ouvert pour doter les constructions nouvelles de quel­ques œuvres de sculpture. Le jury, … a retenu les projets de deux sculpteurs pour la réalisation de bas-reliefs pour certains bâtiments du centre de Franconville (rénovation). Le jeune Pierre Aubin, d'Enghien, figure parmi les deux lauréats
L'Écho Régional 1966 (Eaubonne, Ermont, Franconville, Sannois, Le Plessis-Bouchard, Saint-Prix, Montlignon) « Succès pour le jeune sculpteur Pierre Aubin »
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Un sujet magnifique : le triomphe de la mort, été proposé, cette année, aux concurrents du Grand prix de Rome (sculpture). Il devait être traité en bas-relief.
C’est Monsieur Pierre Aubin, élève de Monsieur Leygue, qui a obtenu le premier second Grand prix, avec son jeune homme foudroyé, heureux d’une rare pureté de ligne et d’une intense émotion. Elle témoigne d’une sensibilité et d’une force d’exécution qui font bien augurer de l’avenir de ce jeune artiste.
L’Amateur d’Art juillet 1967 Journal de l'Amateur d'Art (1949-1968) Directeur de publication Imbourg, Pierre (1903-....)
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Trop peu de Saint-Quentinois savent que fonctionnent dans le cadre de l'école de La Tour, des cours de modelage et de sculpture.
Une trentaine d'élèves fréquentent ces cours qui ont lieu le vendredi soir de 19 h. 45 à 21 h. 45 (pour ceux qui travaillent), le samedi matin pour les élèves habituels et l'après-midi pour les scolaires des établissements de Saint- Quentin.
Ces cours s'adressent principalement à tous ceux qui voudraient se présenter aux écoles des Beaux-Arts ou d'Arts appliqués (de province ou de Paris), mais aussi à ceux qui voudraient se perfectionner dans les carrières d'étalagiste ou d'esthétique industrielle ou tout simplement... à ceux qui veulent faire de la sculpture, pour le plaisir. Ces cours, entièrement gratuits, sont donnés par M. Pierre-Pascal Aubin, qui remplace depuis quelques mois M. Burette, nommé à Roubaix.
Un jeune talent qui promet
Jeune sculpteur déjà couronné par plusieurs succès. Pierre-Pascal Aubin, d'origine soissonnaise et vicoise [Vic-sur-Aisne] vient de remporter le Premier Second Grand Prix de Rome de Sculpture. Le sujet en était « Le Triomphe de la Mort » à réaliser en bas-relief.
Né à Enghien (Val d'Oise), 11 y habite depuis sa naissance (1941) et y a son atelier mais il prend domicile maintenant dans notre région, à Pontoise-les-Noyon où il aura également un atelier, ce lieu étant choisi en raison de ses origines, de l'amour qu'il a de la région où sont nés ses ancêtres et du poste qui vient de lui être confié à Saint-Quentin, en qualité de professeur de sculpture et de modelage à l'École Maurice Quentin de La Tour.
Dès sa douzième année. Pierre-Pascal Aubin a manifesté le gout du dessin et de la peinture, et ses années d'adolescence il les a passé à explorer les musées, à peindre la région soissonnaise, les maisons, les paysannes et les clochers de pierre de chez nous.
Il entre à l'âge de seize ans à l'École Boulle dans l'atelier de sculpture sur bois où il apprend les styles et la composition tout en devenant l'ami de ce matériau noble qu'est le bois. Il obtient le C.A.P. de cette discipline.
Diplômé de l'École Boulle, il entre à l'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris dans l'atelier Louis Leygue en 1963. Il s'initie alors à la figure humaine prend contact avec la pierre, réalise des bas-reliefs, des hauts-reliefs et des rondes-bosses. Il restera, pendant toutes ses années d'études, fidèle à ce patron qui correspond à ses aspirations et recherches et il a la chance de travailler dans son atelier personnel à des réalisations et à exécuter pour lui des sculptures monumentales en pierre qui prendront place prochainement dans la nouvelle ville de Saint-Denis [Seine-Saint-Denis].
Faire revivre la sculpture dans notre région
Entre temps, Pierre-Pascal Aubin participe à diverses expositions de dessins et de sculptures, notamment à Belfort, à Roubaix. Il remporte la Médaille de Bronze puis d'Argent du Conseil Général de la Seine au Salon du Bourget. Enfin le prix de Sculpture de la Ville d'Enghien.
Lauréat en 1966 du Concours de Sculpture Monumentale de Franconville (Val d’Oise) où il expose tous les ans, Pierre-Pascal Aubin réalise actuellement des bas-reliefs pour la rénovation urbaine de cette ville et il doit exécuter prochainement une sculpture en bas-relief pour le futur C.E.S. d'Enghien.
D'autre part, il enseigne depuis 1962 au Centre Culturel d'Ermont (Val d’Oise) le dessin et le modelage.
De formation classique, Pierre-Pascal Aubin a toujours été attiré par l'École Française de Sculpture depuis les romans en passant par nos cathédrales gothiques, notre école si brillante du dix-huitième et nos maîtres Rodin et Bourdelle. Il espère que la sculpture gardera sa place dans le monde d'aujourd'hui, qu'elle revivra dans notre région et qu'elle portera témoignage de notre civilisation.
Pierre-Pascal Aubin est aussi professeur de dessin à l'Institution Saint-Jean. Il va essayer cette année d'obtenir un premier Grand Prix de Rome, récompense suprême qui couronnera des années de travail.
L’Union (Ed. de Chauny, Tergnier, La Fère, Saint-Quentin) quotid. 26 janvier 1968 Pierre-Pascal Aubin, premier second Grand Prix de Rome professeur de modelage et sculpture à l'École de La Tour
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S'il est connu à Charolles, ses œuvres de sculpteur créateur statuaire le sont moins.
C'est ce qui fait que nous avons voulu le rencontrer pour mieux le découvrir pour vous.
Pierre Aubin Diximus, habite à Lugny-les-Charolles dans l'ancienne gare SNCF.
Il comprenait dès sa 12e année que l'art le rendait heureux. Il dessine, peint et modèle lui-même profitant au maximum des 4 heures de cours de dessin hebdomadaire qu'offrait à l'époque le lycée pilote d'Enghien. À cela s'ajoutait les cours du soir (12 heures par semaine) qu'il suivait assidûment à l'école des Arts Appliqués de Paris.
Puis il est brillamment reçu au concours d'entrée de l'école Boulle où il se spécialise durant 4 années à la décoration sculpture ornementale sur bois ainsi qu'à la création dans ce même matériau. Diplômé, il entre à 21 ans à l'École nationale supérieure des beaux-arts, de Paris, tout d'abord pendant un an en gravure pierre fine et médaille, puis choisit comme maitre en entrant dans son atelier, le sculpteur Louis Leygue premier Grand Prix de Rome et membre de l'Institut. Pendant 5 ans, il y étudie l'anatomie et la composition de la figure humaine en bas-relief et en ronde-bosse.
Les récompenses pour son travail arrivent et en 1967, il obtient le Grand Prix de Rome sculpture, suivi en 1969 du diplôme national supérieur d'arts plastiques. Depuis 1964, il doit assurer pour vivre, des cours de dessin, sculpture, moulage aux Beaux-Arts de Saint-Quentin, dans le privé ainsi qu'au ministère de l'Éducation. Il participe à divers salons, seul ou en groupe et vend surtout des dessins et peintures pour les collections particulières.
C'est en 1972 qu'il se verra décerner, par l'Institut de France, une bourse d'études financée par le ministère de l'Éducation pour 2 années à la Casa Velasquez à Madrid. Ce séjour lui permettra d'approfondir ses recherches et ses connaissances du monde hispanique ainsi que de réaliser de nombreuses œuvres en pierre, en bronze ou plastique.
Il a par ailleurs, participé à de nombreuses décorations monumentales, notamment dans le cadre du 1 pour 100. Et, ces dernières années, il met au point des sculptures polychromes à caractère ludique et à combinaisons multiples pour les écoles maternelles qui obtiennent un grand succès.
Professeur dans le Charolais depuis 5 ans, il enseigne tout dernièrement le dessin au LEP de Charolles.
Créateur dans l'âme, il poursuit ses recherches avec l'espoir d'en faire profiter le plus grand nombre, contribuant ainsi, pour une très modeste part, à l'amélioration de la qualité de la vie.
Des expositions, c'est près d'une vingtaine qu'il en a fait soit en France ou à l'étranger depuis 1960 en 1977, une plaquette a été éditée et elle a été préfacée par François de Closets.
Des réalisations monumentales, nous pouvons en trouver à Franconville (bas-relief), Saint-Quentin (ronde-bosse en bois), (Enghien bas-relief en ardoise), Soissons (ronde-bosse en tôle polychrome), Breteuil, Crépy en Valois, Compiègne (ronde-bosse).
Des sculptures ludiques, sculptures jeux, volume polychrome, nous pouvons retrouver dans les écoles de Mâcon, Vesoul, Saint-Laurent de Mûre.
C'est ainsi que nous avons vécu à nouveau ces quelques 25 années de sa vie d'artiste. Un monceau de documents sont là pour émailler tout son travail de recherche et de création, dans le bois, la pierre, le bronze, le plastique.
Le Courrier de Saône-et-Loire dimanche 13 avril 1980 « Un artiste confirmé : Pierre Aubin Diximus » par Paul Dumont
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Aubin Diximus, lui, présente des grands cubes de couleur avec lesquels peuvent jouer les enfants.
Journal de Saône-et-Loire 30 08 1989 Romenay (71470) Exposition art & techniques « Le XXIe siècle au lavoir de Romenay » par Henri Nicolas
Grand jeu de construction à partir d'un cube de 75 cm en 9 modules en polyéthylène de 4 mm d'épaisseur ; l'enfant crée de multiples fonctions en les juxtaposant et superposant, obtenant, au gré de son imagination siège, table, sapin etc. Une nouvelle approche de l'harmonie des couleurs et de l'architecture.
Lettre du 09-12-1976 de la Ville de Mâcon à Aubin Diximus « Monsieur, Après l'inauguration de l'école maternelle de la Chanaye, je tiens à vous remercier et à vous féliciter pour vos sculptures ludiques qui ont vivement intéressé les autorités nationales. Ce matériel, à caractère pédagogique, a suscité de vifs éloges et je tenais à vous transmettre ces compliments et les nôtres. Je vous prie d'agréer, Monsieur, l'expression de mes sentiments les meilleurs. Marcel Vitte », Adjoint au Maire de Mâcon Inspecteur général au Ministère de l’Éducation.
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Pierre Aubin Diximus a beaucoup pratiqué jusqu'en 1979 l'Art monumental statuaire dont il fut le disciple de Louis Leygue. Mais depuis quelques années, progressivement, cette discipline fut supplantée par une activité annexe, Le bronze en cire perdue. Cette technique la plus fine, la plus fidèle, qui date de l'antiquité et qui a donné sous les doigts créatifs de Pierre Aubin Diximus à une collection à satisfaire tous les goûts, tous les styles... Très riche dans toutes ses tendances.
De l'intimiste (attitude la vie courante tel que celle de "la mère de famille") à l'idéalisation, la stylisation (amende en bronze poli...), l'artiste fait passer son message que chacun peut comprendre, interpréter ! Le vœu de l'artiste et que la sculpture puisse vivre en province
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Journal Le Progrès 20-11-1990 Chalon-sur-Saône Galerie Orbandale « Cent bronzes en cire perdue »" une exposition à voir.
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Artiste... Qui ne l'est pas, ou plutôt qui l'est ? Où commence l’art ? Expression d'un idéal de beauté, dit le Petit Larousse. Aubin Diximus, c'est une consacrer à cette expression d'un idéal de beauté, à une passion, une ambition, véritable vocation ou sacerdoce voué à la recherche et à la création.
À Changy, près de Charolles, une jolie maison se cache, discrète, derrière de grande haie. Un véritable musée, devrait-on dire. Et c'est ici que vit Aubin Diximus hanté par les muses de l'art, au milieu de dessins, d'études, de ses statues, ses bronzes, ses moules, ses plâtres, ses cires, ses essences etc. Et une bibliothèque de plus de 6000 livres.
Pas une pièce depuis le garage jusqu'aux chambres en passant par la cuisine, n'échappe à la création, toutes transformées en atelier. La télé n'est pas de mise dans la maison. Chaque minute de temps libre est consacrée au travail. Un travail considérable, des heures et des heures de patience, l'application, d'attention, de recherche, des heures d'amour.
Rares sont les expositions de sculpteur statuaire créateur donc rares sont les artistes qui travaillent à cet art.
Pour Diximus, le style adopté est celui qui répond et convient le mieux à son inspiration. C'est ainsi que chacune de ses créations porte un caractère unique en elle. Parfois réaliste, parfois idéaliste, quelquefois symbolique, diximus est un figuratif convaincu.
Nombreux sont les collectionneurs privés et amateurs qui possèdent de ses œuvres dont les tirages ne dépassent jamais huit exemplaires.
Jamais encore les charolais non pu, ou n'ont eu une véritable occasion pour s'intéresser à l'œuvre inédite d'Aubin diximus. Et pourtant, comment ignorer ce troublant personnage qui à 50 ans continue de vivre uniquement pour sa passion et ses sculptures, dans son salon feutré, à l'abri de toute civilisation, uniquement pour créer.
Plus curieux encore, ce combat avec la création, ce défi au temps, cette volonté sans commune mesure qui dépasse la simple pens
ée. Un monde dans notre monde, qu'il serait bien dommage d'ignorer.
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Le Courrier de Saône-et-Loire le Progrès le 13 11 1990 « Aubin Diximus un artiste charollais… un vrai »
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Le sculpteur Diximus occupe complètement par sa fantaisie, par le débordement de son imaginaire mais aussi son talent de créateurs et de façonneurs.  Des têtes géantes, des corps sans tête en plâtre à la surface rugueuse et plein d’aspérités, on passe à la douceur lisse du bronze, à sa brillance, à la cire perdue, au cuivre, au bois et même au plastique...
« C’est un sculpteur sensationnel » n’hésite pas à dire le conservateur.
Le sculpteur de Charolles, né en 1941 expose les matières et joue avec. Il explique même le processus de création d’un objet.
À travers une mini armée en marche, un départ en vacances avec une voiture chargée à craquer, une scène de TGV, de dîner, le tout en bronze puis un couple de danseurs en bois, des cubes de plastique rouges etc.… On plonge avec plaisir dans l’imagination, même farfelue de ce sculpteur hors du commun. Il est au musée, on ne va pas s’en plaindre
LA Presse de Gray (Haute-Saône) 27 juin 1991 La Sculpture « déchaînée » au musée baron Martin

Encore une fois, Félix Davoine, conservateur du Musée Baron Martin a fait le choix le plus judicieux qui soit pour la grande exposition d'été du Musée, la plus prestigieuse de l'année. Depuis vendredi elle l’est doublement, d'abord parce qu'il y a dans les caves du Musée, deux expositions et non une, et ensuite parce qu'il s'agit d'une part des peintures et des dessins de Jean Chaboudé, un artiste franc-comtois disparu dont le talent est actuellement extrêmement goûté.
« Les tableaux ont été sélectionnés pour montrer toutes les variétés de son art », disait le conservateur, vendredi soir à un public très nombreux. D’autre part on découvre l'ironie et l'humour du sculpteur Diximus présent vendredi avec son épouse.
Diplômé de l'école nationale des Beaux-Arts, grand Prix de Rome entre autres, Diximus techniquement n'a plus rien à prouver « Sa sculpture vit, il lui a enlevé son côté statique », disait-on de lui vendredi.
Bois, bronze, plastique, plâtre, pierre, toutes les époques de Diximus sont exposées. Mieux qu'une galerie. Et sa sculpture, c’est maintenant, après des périodes très classiques, des scènes croquées de la vie, comme une grappe de passagers accrochés à une barre de métro ou une clocharde qui pourrait déambuler sur le quai de ce même métro. Les titres sont amusants et l'humour omniprésent comme la beauté du travail et des formes.
La Presse de Gray  04 07 1991 Chaboudé et Diximus au musée

Chaboudé et Diximus, deux artistes de profonde sensibilité leurs peintures et sculptures seront au musée baron martin durant tout l’été L'œil plein d'humour et de psychologie, c'est celui de Diximus qui réalise par la technique de la cire perdue de magnifique statuette de bronze allant du brut au patiné en passant par le poli, le tout avec une recherche du détail très approfondie. Les scènes quotidiennes de la vie sont savamment observées et reproduites en caricatures miniaturisées. Une autre façon peut-être de l’artiste de ramener les choses de la vie à leur juste proportion.
Satyre et cire perdue la puissance créatrice de Chaboudé et de Diximus l’un est peintre, l’autre est sculpteur. Le musée baron-martin abrite une partie de leur parcours artistique.
Diximus s'exprime avec sensibilité et humour. Lui aussi croque la vie, celle de tous les jours. Parfois, ses sculptures prennent une forme satyrique, voire mora­lisatrice. Il se moque genti­ment en coulant le bronze ar­dent dans un moule réaliste. Diximus donne dans sa col­lection importante (il a ap­porté à Gray une centaine de bronzes et une quinzaine de plâtres) une approche de la technique de la cire perdue. Un as­semblage hétérogène, mais fi­nalement harmonieux, de plâtre, de bronze, de cuivre et de laiton polis.
Diximus s’exprime avec des reliefs et prête à son rêve de magie de la matière l’austérité du plâtre qui exige les études et le cours les pratiques aux écoles des Beaux-Arts. Il choisit le plus souvent le bronze prestigieux, le cuivre au chaud reflets, le bois aux sonorités vivantes, le granit brillant et mat, car ce créateur est ami du progrès, des matériaux nouveaux tel le plastique et la résine pour fixer les scènes de la vie courante. Mais ce que le visiteur retient le plus, c’est l’humour ou la satire qui se dégage de ces petits groupes (croquer) comme pour une caricature ou une foule de petits personnages sont évoqués avec maîtrise dans un volume extrêmement réduit, ce qui fait dire au conservateur « Vous êtes le Faizant de la sculpture ». Buste d’hommes, de femme, d’enfant en plâtre côtoient les compositions et les statuettes en bronze.
La Presse de Gray 09 0991 Gray Au musée, trois semaines de plus, les sculptures de Diximus
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«
Objets inanimés, avez-vous donc une âme
Qui s'attache à notre âme et la force d'aimer ?
»

Sans doute, Lamartine ne serait-il plus amené, aujourd'hui, à se poser ce genre de question devant !'œuvre de Diximus Aubin qui, par la grâce de ses mains semble donner vie au bronze.

Inventif, audacieux, parfois même provocateur, Diximus puise au plus profond de lui-même sa quête d'authenticité, défiant sa propre force intérieure pour nous livrer l'âme de la matière délivrée.

Ainsi toute cire perdue devient-elle prétexte, objet d'étude, mode de réflexion avant de prendre forme. Et des volumes naissent dans l'épaisseur avant de s'immortaliser dans le métal, à son tour, réinvesti, remodelé. « En effet, je respecte trop ceux qui viennent me voir pour réaliser n'importe quoi » dit-il.

Ses pièces sont un regard critique sur notre temps dans sa quotidienneté : "L'interminable attente" est le cliché type du fonctionnariat représenté par un bureau de poste plein de monde. Devant le guichet - côté cour ? -, des personnes, visiblement impatientes, faisant la queue, de l'autre - côté jardin ? -, des employés démotivés, las, semblent prendre un temps, qui ne leur appartient plus ; C'est comme L'Opium du Peuple, Train- train, L'Enterrement, etc., autant de scènes répétitives, qui révèlent le conditionnement ; conditionnement bien orchestré de quiconque se pliant par facilité, par paresse, voire par confort, plutôt que de se remettre lui-même en cause.

Il faut rendre grâce à Diximus, à son talent, à sa maîtrise de son don, à sa faculté de nous faire ressentir tout cela...

Ce créateur souligne les failles de tout système et montre l'absence d'un véritable questionnement sans lequel aucune évolution ne semble possible, mais c'est à chacun de trouver la réponse, selon son mode d'être et de sensibilité.

Il existe aussi derrière les sculptures, une spiritualité, voire même une élévation chez Diximus. En témoignent : Regard vers le ciel, Le Couple et l'enfant, Ciel et terre, Le Prophète.

L'artiste peut en tout cas, sans complexe, se mesurer avec « les grands ». N'a-t-il pas eu dernièrement, le Prix Frédéric De Carfort et le grand Prix de Rome, il y a quelques années ?

Comme toute création artistique, celle de Diximus Aubin, nous permet, de nous interroger sur nous-même. Par son art naissant et son message, il se pourrait bien qu'il rejoigne un jour, le séjour des Immortels...

Accordons-lui notre confiance...    
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L'Echo des Lilas 10 1992 n°303
« Diximus Aubin ou un regard critique de notre société à travers sa création » vu par  le poète Pascal Fiévet. [Exposition aux Lilas (Seine-Saint-Denis) Centre culturel Jean-Cocteau]

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Aubin Diximus sera l’invité d’honneur de cette exposition. L'objectif de ce sculpteur indépendant sera de créer un lien autour de l'art humoristique pour apporter un prétexte à la communication. L'exposition aura pour but de créer un lien social entre des personnes vivant dans une structure médico-sociale avec leur histoire et leur passé psychiatrique, vers une ouverture sur le monde extérieur. Le développement d'un partenariat avec l'école nationale des Beaux-Arts de doit permettre la mise en route des activités à long terme dans les unités de soins de longue durée, et la création d'activité artistique en milieu hospitalier.
La Nouvelle République. Mercredi 15 mai 2002. Page Saint-Amand - Dun-sur-Auron (Cher).
L’art anti-exclusion Exposition « pause au logis » au  CHS de Dun. « Une vraie réussite d'avoir transporté l'art dans un lieu hospitalier chargé d'histoire. Tout cela est bénéfique pour les artistes, mais aussi pour les patients et l'ensemble du personnel » (Yann Galut)
La Nouvelle République Dun-sur-Auron 2002 L’art anti-exclusion. Une expérience artistique originale s’installe en milieu hospitalier spécialisé CHS de Dun du 17 au 30 mai.